samedi 31 janvier 2015

La phrase romanesque

La carotte dit-on rend aimable...
Par expérience je peux dire que le pied de porc aussi.
Hein Apache ? Hein gros chien noir?
_ Voui !
_ Hugh!
(Balthazar Forcalquier)

vendredi 30 janvier 2015

L'aphorsime de la semaine

Je fais plein de choses inutiles en ce moment, 
mais je les fais consciencieusement.
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 28 janvier 2015

Avis ! "Massacre" débute la semaine prochaine

Lectrices inconnues et lecteur pas mieux connus sachez qu'un nouveau feuilleton sera prochainement publié ici même. Il a pour titre "Massacre" !
Un récit terrible, atroce, insupportable, et pas seulement parce que des bouteilles de belle origine seront vidées !

On y croisera bien sûr des personnages aimés 
comme Louis Grandclerc

Louis Grandclerc.
En voilà un qui compte au fil de ces histoires.  
C'est un vieil homme en pantoufles qui n'aime pas la police ( encore un !). Un vieil anarchiste doux et courageux. Certainement le personnage le plus attachant de cette saga. Et cette fois-ci il sera encore plus émouvant. On le verra même pleurer.


sa modeste maison 




Bon sang ne saurait mentir

Le label Bistrot de pays a été créé à Forcalquier il y a une dizaine d’années… Si si, dans les Alpes de Haute-Provence. Il y en a 250 sur le territoire. Le label vise à faire revivre les vieux bistrots abandonnés.  

http://www.bistrotdepays.com/le-label/organisation/



En choisissant ce nom de Balthazar Forcalquier il y a des années j'ignorais cette divine filiation : le hasard est un délicieux compagnon !


ça s'arrose !
Une belle bande au café des Arts à Thouars








mardi 27 janvier 2015

Langue chargée, encore


- Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?

- On passe souvent des nuits blanches quand on a des idées noires.

- Pourquoi, lorsque vous ne partagez pas l'avis de quelqu'un, dit-on que "les avis sont partagés " ?!

_Et réjouissons-nous que ce soient les meilleurs crus qui donnent les plus belles cuites !



lundi 26 janvier 2015

Langue chargée derechef



- Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux, ruiné et qui n'a même plus un lit dans lequel se coucher, qu'il est dans de beaux draps ?

- Pourquoi un bruit transpire-t-il avant d'avoir couru ?


dimanche 25 janvier 2015

Langue chargée



- Pourquoi dit-on qu'il y a un Embarras de voitures quand il y en a trop, et Embarras d'argent quand il n' y en a pas assez ? 

- Quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint. Quand il est mort, on l'appelle « feu » ?

samedi 24 janvier 2015

La phrase romanesque

 "Plus y a de grains de sable :
mieux je fonctionne"
(pensée de sablier)
(Balthazar Forcalquier)

Imaginons un sablier avec un seul grain de sable !
s'en occuper c'est un boulot à plein temps !

Ou un sablier qui dure 900.000 ans :
il faudrait toutes les plages de France
et oublier de le retourner : ce serait le pompon ! 
Le type qui a inventé le sablier à la nitroglycérine est mort sur le coup


vendredi 23 janvier 2015

L'aphorisme de la semaine

Plus tu es en avance sur ton temps
plus tu prends de moucherons dans la gueule !
(Balthazar Forcalquier)

dimanche 18 janvier 2015

Un peu comme ça

Oui, oui je sais bien, pas de récup'. J'approuve. Il reste que les mouvements vécus ces jours derniers - à Thouars notamment - m'ont fait penser à cet article de Sébastien Faure dans l'encyclopédie anarchiste. (Mouvements en réaction à la haine et qui ont suscité des rencontres pour la rédaction de communiqués ou l'organisation d'actions démocrates).
Au mot affinité :

"Nous concevons, dans la société anarchiste que nous voulons fonder, une extraordinaire floraison des groupes d'affinité. Ils se formeront ou se dissoudront avec les événements au cours toujours capricieux et par la seule volonté, toujours indépendante, des intéressés. Ils constitueront un réseau souple et serré de foyers et de centres où se donneront rendez-vous, pour travailler ou se divertir, pour faire ensemble œuvre utile ou agréable : jeunes et vieux, hommes et femmes, studieux et imaginatifs, silencieux et bruyants, méditatifs et exubérants, froids et passionnés, hardis et timides. Les uns et les autres, âges et sexes confondus, ne seront liés que par le contrat qu'il leur aura plu de passer entre eux et qu'ils seront libres de rompre quand ils le désireront. C'est dans cette extrême diversité des groupements d'affinité que pourront se rencontrer ceux et celles de qui la joie sera de faire de la musique ou des sports, de cultiver les arts ou les sciences, de faire du théâtre, de danser, de lire ou de discuter."
Pas de récup' puisque de toutes façons les anarchistes ne veulent pas le pouvoir
"Le pouvoir est maudit" a dit Louise Michel


"LA GAMELLE" est bien équipée

"LA GAMELLE" journal de libre expression

Courrier de l'Ouest


est désormais équipée


 






Vous disposez de papier et d'un crayon







vous pouvez laisser
vos messages,
vos dessins

vendredi 16 janvier 2015

mercredi 14 janvier 2015

Tous à la "GAMELLE"

A Thouars, tout près de la chapelle Jeanne d'Arc existe déjà la librairie libre où l'on dépose et l'on prend des livres sans autre loi que le bon plaisir. Un journal singulier vient d'être ici créé. Il s'appelle "LA GAMELLE" avec cette profession de foi biblique  "Venez et mangez en tous". Tout le monde peut venir y déposer son dessin, ou un  dessin piqué sur internet, ou une petite épigramme, en voici un exemple célèbre signé Voltaire


L'autre jour au fond d'un vallon
Un serpent piqua Jean Fréron.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva

En voici un sur fond d'élections cantonales à Thouars signé Balthazar :


Le maire et son adjointe se déchirent
Pour un vague scrutin.
Tout cela ne mérite pas cette ire,
Ce n'est pas bien malin
Et si quelqu'un doit en mourir
Ce sera nous, mais de rire !


Un carnet et un crayon seront bientôt déposés là. La passante et le badaud pourront venir y déposer une idée, une phrase, une épigramme, une idée de dessins ou même une caricature.

LA GAMELLE est à tout le monde.


Si par un triste hasard une main grossière veut y déposer des ordures
Qu'elle aille gratter ailleurs ses répugnants ulcères.
Avec les fachos nous serons durs
Nous n'avons pas les mêmes colères 










mardi 13 janvier 2015

Conte express : deux vies


Elle fut une fillette joyeuse dans une famille paisible. Son jeu préféré était de "faire la marchande". Son papy lui construisit même une petite caisse avec une clochette qui faisait "ding" quand on ouvrait le tiroir. Elle grandit et décrocha son BEPC. Puis elle devint caissière dans une grande surface, où elle se fana. 



Son jeune frère jouait des heures entières aux petites voitures. Son grand-père lui construisit même un petit garage. Il passa son CAP de mécanique et passa le reste de sa vie avec les mains dans le cambouis  sous les ordres d'un patron capricieux.
Les rêves d'enfant sont parfois toxiques.

dimanche 11 janvier 2015

Le nouveau dictionnaire de Balthazar

Des mots nouveaux inventés. Ils ne sont pas encore dans le dictionnaire, mais vous, lectrices et lecteurs de Balthazar vous êtes à la pointe du vocabulaire.


 CHARLIMMUNISER :  verbe du premier groupe. Se prémunir contre toutes les réductions cervicales ; apprendre à ouvrir les yeux ; combattre les fascismes politiques, religieux et sociaux ; rigoler et trinquer en dépit de tout ; faire front (mais pas national). Autant dire que ce verbe est aussi essentiel que respirer, manger et boire... Et faire la sieste aussi.

Une dose de vaccin et vous voilà tranquille pendant un an.







Mille et Charlie

Nous étions mille à Thouars, vendredi soir.
_ Et combien selon la police ?
Pareil,, nous étions mille aussi.
_ Ah c'est beau !

samedi 10 janvier 2015

On a bu à Cabu


Thouars, vendredi soir, fin du rassemblement.
Pas de drapeau, pas de bannière, mais un litron.
Pas question de s'en aller comme ça, d'abord parce que l'événement est considérable et ensuite parce que nous sommes à Thouars. Alors on a sorti un flacon et on a trinqué. Le maire s'est joint à nous en souriant : " j'ai pris un arrêté municipal pour interdire les boissons alcoolisées sur la voie publique, mais aujourd'hui n'est pas un jour ordinaire".
Il a bu son verre comme les autres.Il était des nôtres bien sûr.
On a bu à Cabu et aux autres. Sans excès mais avec conviction.

La phrase romanesque

 Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah! Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah! Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah! Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!Ah! 
(rire d'enfant) 

vendredi 9 janvier 2015

Thouars tous Charlie





A Thouars, hier soir, un millier de personnes se sont réunies

Une prise de parole parmi bien d'autres :

"Ils sont morts pour des idées.


"Ils se savaient menacés... Et pourtant ils ont continué.

"C'est pour nous tous, ici, un exemple. Et si nous sommes ici ce soir c'est que cet exemple nous l'avons compris, nous l'admirons, nous le soutenons.

"Il se passe ici, et dans le pays tout entier, un événement considérable.
"Les foules se rassemblent, sidérées, attristées, combattives. Cette foule n'est pas résignée, elle n'a pas d'autres désirs que de clamer ceci :
_ Nous défendrons la liberté d'expression quand elle est digne. Et nous ne tomberons pas dans le piège sournois des amalgames.

"Notre présence, en ce sens, est bouleversante. Etre ici ce soir c'est participer à ce mouvement jusqu'alors inconnu pour nombre de générations ici rassemblées.
Nous résistons pour un idéal que d'autres ont défendu aux heures les plus noires. Nous sommes heureux de cet héritage.

"Il ne faut pas nous contenter de cette soirée. Il faut continuer, pour sauver ce qui doit l'être encore. Ce n'est pas fini. Cela commence. Nous n'avons pas peur.



C'est une belle aventure qui commence."

jeudi 8 janvier 2015

Tout change depuis le 7 janvier 2015

Appel à rassemblement ce vendredi 9 janvier 2015 à 17h30, place Lavault à Thouars.

A l’initiative des démocrates de tout poil et toute plume. En solidarité aux victimes du 7 janvier et pour la défense de la liberté d'expression.  

Voici ce qu'on pourrait entendre ce soir :



Nous sommes bêtes et méchants.
Oui ! Bêtes et méchants.

Sinon, nous ne serions pas ici.
Nous croyons en trois idées simples,  et nous sommes prêts à les défendre :
_ la liberté d'expression.
_ La laïcité.
_ La démocratie.

Ce n'est pas grand chose, mais c'est considérable.
Ce n'est pas grand chose mais pour cela on risque désormais sa vie... Et pour cela ils sont morts :

- Frédéric Boisseau, agent d’entretien

Deux policiers :
  • Franck Brinsolaro, brigadier au service protection
  • - Ahmed Merabet, policier du 11e arrondissement

Et :

- Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse

- Bernard Maris, économiste

- Mustapha Ourad, correcteur

- Michel Renaud, fondateur du festival Rendez-vous du carnet de Voyage

Et les caricaturistes :



- Cabu

- Charb

- Philippe Honoré

- Tignous


- Wolinski


Notre présence ici, notre colère, notre dégoût démontrent que les agresseurs ont perdu.

Notre présence rend active et vivante l'impertinence, l'irrespect, l'insolence.
Ils sont morts en combattant.
Et nous sommes là pour résister, pour faire en sorte qu'ils ne soient pas morts sans raison.

Résister, ici, à Thouars ! Ce mot doit avoir une résonance singulière. Résister c'est combattre le fascisme sous ses formes les plus perfides qu'elles soient politiques ou religieuses.

C'est ici même sur la place Lavault, à Thouars, que des gosses le 28 mars 1941 sont venus décrocher, une nuit, le drapeau nazi. Ce n'était rien qu'un geste absurde et fou. Mais il reste aujourd'hui encore dans nos mémoires, si beau, si noble.
Les victimes de « Charlie Hebdo » aussi sont au même titre absurdes, nobles et belles.
Et ce soir nous sommes là pour les saluer, pour saluer les morts. Avec colère et chagrin, mais sans se résigner.
Sans se résigner, et sans avoir peur !

Imaginez que ce soir, au lieu d'être tous ici réunis, nous soyons dans nos lits. Alors ils auraient gagné ceux qui ont tué.
Imaginez que ce soir, au lieu d'être tous ici réunis, nous cherchions à nous venger . Alors ils auraient gagné ceux qui ont tué.
Nous n'avons pas peur et notre colère n'est pas la leur.
Contrairement à ceux qui ont tué , nous sommes libres !
Et nous le clamons !

Si vous le souhaitez venez avec une affichette, ou tout autre expression de votre choix, un dessin, un lampion, une bouteille, ou bien rien d'autre que votre corps (et avec votre voisin-e) ce qui sera déjà très significatif.



On peut venir avec ça 

ou ça

ou ça

ou ça

ou ça
ou ça

ou ça



ou ça
ou encore mieux (mais n'oubliez pas le tire-bouchon) : 



lundi 5 janvier 2015

Conte express : pour Jésus


Quand elle suivit le catéchisme, elle tomba en amour. Jésus était celui pour lequel sa vie était vouée. Elle entra dans les ordres où elle vécut les privations, les frustrations, les mesquineries, les ladreries. Jamais, sous le voile, elle ne trouva l'amour divin, cette sorte de passion si fine qu'elle enflamme sans brûler. Elle renonça, laissant chez les bonnes sœurs toute sa fortune (elle en avait fait don en entrant dans son ordre) sous la règle Saint Sulpicienne qui interdit certes les honneurs, mais pas les ors...
Elle loua une soupente et se cloua par amour.




(photo Francesca Woodman)

Ah ! je vous entends : comment se clouer les deux mains !
Vous êtes lecteurs(trices) de peu de foi.
Brisons là.

dimanche 4 janvier 2015

Gla-gla


La médiathèque de Thouars a bien des qualités. Et l'accueil y est toujours chaleureux. Heureusement
parce que la température elle, est plutôt fraîche.
Disons que la culture y est en hibernation en attendant le redoux.
C'est dommage que les élus n'y aillent pas souvent, 
Ou alors c'est peut-être le manque de degré qui explique leur tiédeur en l'occurrence.

samedi 3 janvier 2015

La phrase romanesque

Moi je veux bien répondre aux questions théologiques et m'étendre sur l'évangile apocryphe de Thomas, mais arrive un moment où il faut bien se poser la question ontologique qui fâche : qui fait la vaisselle ?
(Balthazar Forcalquier)

vendredi 2 janvier 2015