mardi 26 avril 2016

Les charmes du vocabulaire




Vu ce panneau dans une pharmacie : le fauteuil garde-robe (?) Moi j'appelle ça un trône, ou une chaise percée. Ou encore un fauteuil "garde chambre" serait plus précis ... Enfin, je trouve. C'est étonnant comme nous sommes environnés de mystères...
Encore que, en réalité, le mot est ancien et prend même une manière littéraire.
"Chambre où se trouve la chaise percée; chaise percée. (Dict. xixes.). Vieilli. Aller à la garde-robe. Aller à la selle. Le Piémontais qui allait à la garde-robe tous les vingt jours (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 63).
4. Vieilli. Selles. Après cette purgation, il a eu plusieurs garde-robes (Ac.1932).Les douleurs gagnent le périnée, le rectum, et les garde-robes peuvent s'accompagner de souffrances (Hudelo dsNouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 497
)."

Désormais on va dire " je m'absente un instant je vais à la garde-robe"... la classe.

Par les temps qui courent


Tant qu'on peut fabriquer du vent


lundi 25 avril 2016

mercredi 20 avril 2016

Curieux rêve

Ho je viens de faire un curieux rêve. J'habitais une ville qui s'appelait ... Heu... Traire ou Touar, un truc comme ça. Les gens étaient gentils mais ils habitaient une cité presque vide. C'était très étrange. Il y avait des murs écaillés, des trous pas bouchés, des pavés sales.
J'ai marché longtemps dans les rues qui servaient de toilettes à des sortes d'êtres poilus fort mal polis. Heureusement il faisait beau et les gens étaient gentils.

Alors la belle X 12/85-b m'a réveillé avec un petit bisous sur ma joue en acier. Et nous sommes allés tuer joyeusement des Gvums ces êtres immondes qui envahissent nos campagnes. Comme j'étais bien reposé, on a fait un massacre.


Greg à moto dans l'ouest



mardi 19 avril 2016

Enfin un test sérieux !



J'ai fait ce test : 
je suis supérieurement intelligent, très fin, très charmeur, très beau, très doux, une âme d'une pure clarté, à part dieu je ne vois pas très bien à qui je pourrais être comparé.  

Rien à dire c'est du solide


http://www.feroce.co/test-realiste-idealiste/



Soufi

Quand on tourne sur moi-même c'est un bon moyen de se rencontrer à chaque volte




lundi 18 avril 2016

Message en caisse


Sur un billet de 5 € qu'on me rend en guise de monnaie dans une grande surface soudain ce message "NUIT DEBOUT". Le temple du capitalisme devient le relais d'un magnifique mouvement libertaire. Y a des fois on serait presque content d'aller arpenter les rayons.

Je ne reste pas au milieu


dimanche 17 avril 2016

"Parmi les ouistitis les Indiens les belles dames Le poète est venu"



Mardi-gras -

Les gratte-ciel s'écartèlent
J'ai trouvé tout au fond
Canudo non rogné
Pour cinq sous

Chez un bouquiniste de la 14e rue
Religieusement

Ton improvisation sur la
IXe
Symphonie de
Beethoven
On voit
New-York comme la
Venise mercantile de l'océan occidental

La
Croix s'ouvre

Danse

Il n'y a pas de commune

Il n'y a pas d'aréopage

Il n'y a pas de pyramide spirituelle

Je ne comprends pas très bien le mot
Impérialisme

Mais dans ton grenier

Parmi les ouistitis les
Indiens les belles dames

Le poète est venu

Verbe coloré

Il y a des heures qui sonnent
Monrjoiel

L'olifant de
Roland

Mon taudis de
New
York

Les livres

Les messages télégraphiques

Et le soleil t'apporte le beau corps d'aujourd'hui dans

les coupures des journaux
Ces langes

Février 1914.

mercredi 13 avril 2016

Le goût du poisson

Voici quelques mois un pêcheur a sorti de l'eau, ici , à "La Ballastière" près de Thouars un crâne humain.

L'enquête est toujours en cours, on ne sait pas encore qui est la victime, comment elle est morte, depuis combien de temps. 
Il reste que depuis, les cartes de pêche ne se sont jamais aussi bien vendues autour de l'étang, plus bizarre encore, il n'est pas rare aussi ( de bonnes sources) que les nouveaux pêcheurs demandent où ont été trouvés les restes humains pour aller y plonger leur ligne. 
Des fois les pêcheurs poussent le bouchon un peu loin.


A la goutte d'or


lundi 11 avril 2016

A perte de vue pas d'aguillage



Qui à la clef de cette énigme ?


soit le gars qui habite là est collectionneur de serrures, soit il perd régulièrement ses clefs, soit il conserve derrière la porte un trésor (trois rangs de patates et un rang de carottes), soit il n'a pas de chance et les serrures se cassent les unes derrière les autres, ou bien il les achète d'occasion, ou il possède un gros porte-clef qu'il faut bien remplir, ou encore il fait des efforts considérables pour être dans ce blog.

dimanche 10 avril 2016

LE RENDEZ - VOUS AVEC JOEL JAMEAU !


François qu'est ce que tu racontes ?

J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,  cette chanson de François mais je ne comprends pas ce qu'elle raconte sauf  qu'elle rend heureux


Le monument de Max Ernst


Sous la pluie, mais quand même là

1.294.919 signatures à la pétition contre la loi El Khomry ... Et le gouvernement ne voit rien !
Il pleut sans cesse mais la manif contre le nouveau code du travail reste.

A Thouars donc, samedi, le cortège ( déjà trempé lors du dernier rendez-vous) a arpenté à nouveau le pavé



A peine300, mais présents ! Le défilé est parti faire une halte à l'école Anatole France, l'écrivain qui disait " Gouverner c'est mécontenter".




Myriam El Khomry fréquenta cette école jadis,




"Pénétrez-vous de cette maxime" disait encore Anatole France : " l'intérêt de l'accusé est sacré, l'intérêt de la Société est deux fois sacré, l'intérêt de la Justice est trois fois sacré."
Mettre à mort le code du travail est une injustice.
Rendez-vous à la prochaine manif !
 

mercredi 6 avril 2016

Le premier joint


Je crois bien que c'est à cette époque que j'ai tiré sur le premier joint. Je n'ai pas aimé ce goût de vieille sueur. 
Et puis les gens autour de la pièce étaient tristes et puérils comme des séminaristes. 
Et puis après, pour reprendre mes esprits, je me souviens que j'ai mis la tête dans une touffe d'orties. Je n'ai pas aimé non plus. 
Je crois bien que c'est la dernière fois que je l'ai vue.

Noël au balcon

Samedi à Thouars aura lieu la très belle animation Terra Botanica ( plantes bios, animations bios, décors bios), l'atmosphère y est joyeuse et paisible. Et puis c'est le moment où le printemps pousse son museau.

Sur les stands installés en ville par les services techniques, les annonces de l'ancien marché de Noël sont toujours là. Il faudra expliquer un jour aux élus qu'on ne croit plus au père Noël.

Par les temps qui courent


Gens debout




Dans "Libération" :  

Qui sont les manifestants ?
Ils ont décidé de ne pas rentrer chez eux malgré la pluie. Jeudi dernier, les manifestants contre la loi Travail ont occupé la place de la République. Grâce au bouche-à-oreille et aux réseaux sociaux, le rassemblement mobilise près d'un millier de personnes. Lycéens, étudiants, chômeurs, artisans…, la foule est hétéroclite. Aucun parti, aucun drapeau et aucune association (hormis Droit au logement) n’est publiquement revendiquée, même si chacun vient avec son parcours et ses sensibilités. À l’origine de rassemblement : le collectif Convergence des luttes «composé d’intermittents, de syndicalistes et de citoyens engagés» selon son site internet. Le journal Fakir est aussi à l’œuvre dans cette mobilisation, notamment son patron François Ruffin, réalisateur du film Merci patron, diffusé vendredi sur la place.
Quels sont leurs objectifs ?
Au-delà de la loi travail, ce «mouvement du 32 mars» compte bien s’implanter comme une force politique hors des schémas institutionnels. «Cette loi n’est qu’une branche d’un arbre immense qu’il faut abattre», résume un manifestant. Aucun chef n'impose sa loi. En s’inscrivant comme une alternative au système libéral, le mouvement veut expérimenter une démocratie directe et participative. Les propositions sont variées et touchent tous les domaines de la société (agriculture, économie, social etc.). Les «Nuit Deboutistes» voient grand et ne s’imposent aucune limite dans leur volonté de «changer le système».
Comment s’organisent-ils ?
Différentes commissions structurent le mouvement. Les réunions sont publiques et chacun est libre d’y apporter ses suggestions. Un modérateur répartit le temps de parole des intervenants dont les propositions sont votées à main levée. La commission «action» organise les initiatives concrètes à l’intérieur, comme à l’extérieur du mouvement. Une section «médias» coordonne la communication pendant que le pôle «logistique» orchestre l’occupation de la place. Les divers événements (concert de rap, chorales, peintures etc...) sont gérés par la commission «animation». Pour empêcher les débordements, un service d’ordre bien huilé s’harmonise autour du pôle «maintien de la sérénité». La démocratie directe étant le leitmotiv du mouvement, la commission «assemblée citoyenne» organise les débats en s’inspirant du mouvement des indignés en Espagne.
Comment les décisions sont-elles adoptées ?
Des assemblées générales rapportent les comptes rendus des commissions à la foule. Cette dernière les adopte en levant les bras en signe d’approbation. Des signes de mains permettent d’organiser le débat. Résultat : les manifestants peuvent réclamer une traduction, signifier aux orateurs qu'ils font trop long, ou manifester leur mécontentement dans le calme. Le rapport des commissions terminé, tout un chacun est libre de prendre le micro à tour de rôle. On y exprime ses opinions ou propose des actions hors du cadre des commissions. Ces suggestions sont votées à la majorité et notées dans un registre. Régulièrement, les modérateurs font le bilan des actions et des propositions. En commission comme en assemblée générale, la foule garde le dernier mot.
Que comptent-ils faire ?
A ce stade, les actions concrètes sont encore discutées en assemblées générales. Impossible d’affirmer avec certitude les actions à venir, même si les projets ne manquent pas. Certains veulent recouvrir les monuments de Paris avec le portrait de personnes licenciées pour «donner un visage au chômage». Des «gangs de clowns» seraient formés pour occuper le terrain, faire du bruit et mobiliser les passants. Des médias, partis politiques, ou institutions pourraient faire l’objet d’un ciblage des manifestants. Alors que le mouvement s’étend dans les principales villes françaises, les «Nuits Deboutistes» rassemblent de plus en plus d’internautes sur les réseaux sociaux. Plutôt que de dormir à poings fermés, les manifestants sont bien décidés à les lever bien haut jusqu’au bout de la nuit, et des prochaines.

mardi 5 avril 2016

lundi 4 avril 2016

Ce qui tient sa langue ne perd pas la tête ( proverbe Thouarsais)

_ Bonjour !
_ Ah bonjour !
Dessin de Louie Travis




_ Tais-toi c'est moi qui parle !
_ Ah sacrebleu je demande pourquoi tu parlerais et pourquoi je devrais me taire.
_ Pauvre imbécile !
_ Ah me faire insulter par un couillon c'est un délice !

Et cela n'en finissait pas, Raymond et Maurice ne se supportaient pas mais ils devaient vivre liés. Siamois par destinée, soudés par obligation. Ils se contemnaient avec vigueur. Comment dès lors se perdre dans de salutaires évagations? 
Mais la vie réserve bien des surprises ainsi qu'on va le voir.
Un jour qu'il(s) marchai(en)t sur le quai il(s) assist(èr)ent à un crime. Un marin fut égorgé sous leur(s) oeil (yeux). Raymond raconta tout à la police, et Maurice resta de marbre. 
Lors du procès, de nouveau, Raymond fut très loquace, reconnut le criminel, donna tous les macabres détails. Maurice ne pipa mot. Le marin fut guillotiné.
Mais le marin était membre d'une secte très secrète et très puissante. Le grand maître de cet ordre noir hurla "vengeance". Quelques jours plus tard Raymond fut égorgé à son tour. La violence du coup fut tel que sa tête bascula et ne fut retenue à la base du cou que par un lambeau de chair. Puis la peau se déchira et la tête tomba.
Depuis Maurice vit fort bien, certes il a perdu l'impression de relief, mais sa vie en deux dimensions lui convient très bien. 

Sur le tard ...
Dessin de Louie Travis

Il épousa Jacqueline,
Dessin de Louie Travis

 et ce couple pourtant âgé mais très aimant eut l'immense bonheur de voir arriver un enfant dans leur maison. 
Louis-Maurice-Henri-Robert fit une belle carrière dans la diplomatie.


Dessin de Louie Travis





Par les temps qui courent


dimanche 3 avril 2016

Le prix des choses




J'avais dit ici que le produit le plus cher parmi les comestibles des grandes surfaces était le Cachou qui se négocie en caisse à 151,63 € le kg. Une lectrice attentive ( qu'elle soit ici remerciée) me donne tort, le produit comestible le plus onéreux en rayon est la vanille : 1.290 € le kg !!! Plus encore que l'encre d'imprimante qui affiche 1.000 € le litre.
Mettons qu'un bébé pèse à sa naissance 3,5 kg et que le prix demandé par une mère porteuse soit de 20.000 €, cela fait le kg de bébé à 5.714 €, la morale est sauve. Le bébé reste plus cher... Ouf !


Par les temps qui courent


Je m'y crois, mieux j'en suis !