dimanche 31 juillet 2016

A fond toutes fenêtres ouvertes, si possible de nuit


Liquides pollueurs



Faire pipi derrière un arbre est soumis à contravention (35 €) pour « déversement de liquide hors des emplacements autorisés ».

Pourquoi cela ne concerne pas aussi les pesticides ?


samedi 30 juillet 2016

c'est comme un truc qui passe et qui vous salue


La phrase romanesque



Petites annonces

"Coach en paresse : les cours commencent demain... ou plus tard"

"Votre coach en paresse a fait la grasse matinée commencez sans lui".

" Nouveau dans votre ville : coach en paresse, lundi de 9 à 10 h (s'il n'est pas en retard) et jeudi de 15 à 16 h ( si la sieste est finie)"

mercredi 27 juillet 2016

Elle a prénom de fleur (3)



La lettre

On m'a envoyé une lettre
Par courrier, tôt,
Et dans cette lettre, on me dit
Que mon frère s'est fait arrêter
Et sans pitié, avec les menottes
On l'a traîné dans la rue, oui.
 
La lettre dit la raison
Qu'a commis Roberto
Avoir appuyé l'arrêt
Qui avait déjà été résolu
Si jamais c'est une raison
On devrait m'arrêter aussi, sergent, oui.
 
Je me trouve si loin
A attendre des nouvelles
La lettre vient me dire
Que dans ma patrie, il n'y a pas de justice
Les affamés demandent du pain
La milice leur donne du plomb, oui.
 
De cette manière pompeuse
Ils veulent conserver leur siège
Ceux qui portent éventails et fracs
Sans avoir aucun mérite
Ils entre et sortent de l'église
Et oublient les commandements, oui.
 
On a vu insolence
Barbarie et traîtrise
Présenter la catapulte
Et tuer de sang froid
Ceux qui sont sans défense
Et les mains vides, oui
 
La lettre que j'ai reçue
Me demande de répondre
Je demande que cela se propage
Dans toute la population
Que la lion est un sanguinaire
A chaque génération, si.
 
Heureusement que j'ai ma guitare
Pour pleurer ma douleur
J'ai également neuf frères
En plus de celui qui s'est fait emprisonner
Les neuf sont communistes
Avec la faveur de Dieu, oui.

mardi 26 juillet 2016

Un vieux texte découvert

On vient de retrouver, dans de vieilles latrines découvertes derrière une cloison dans une ancienne maison de Thouars (qui vit passer Duguesclin),  un parchemin.


C'est une prophétie :

Quand le crustacé d'ici partira
Oncques élu ne sera plus démuni
Partout le Pays explosera
La bourse des roitelets sera à l'égal de l'énorme crapaud (*)

Traduction approximative

Quand le Duhomard sera exilé
Jamais les élus n'auront été pauvres
Le Pays Thouarsais sera divisé
Les indemnités des élus seront considérables.  

On est frappé par la justesse de cette vaticination : le Duhomard est effectivement parti à Bressuire, le Thouarsais est écartelé entre la Gâtine ( Airvault) et le Bocage (Argenton-les Vallées), et le dernier oracle saute aux yeux, les élus cumulent toujours, notamment du côté de Saint-Jacques-de-Thouars.

(*) : Il paraît même que le crapaud buffle venu d'Amérique est arrivé en bord de Thouet.  Ce qui est remarquable c'est que ce manuscrit a été écrit avant la découverte de l'Amérique ! Le Thouarsais a toujours été en avance sur son temps.

Un prénom de fleur (2)

Porque los pobres no tienen
Parce que les pauvres n'ont pas
adonde volver la vista,
où regarder en arrière,
la vuelven hacia los cielos
le retour vers le ciel
con la esperanza infinita
avec espoir infini
de encontrar lo que su hermano
pour trouver ce que son frère
en este mundo le quita.
dans ce monde disparaîtra.

¡palomita!
Popcorn!
¡qué cosas tiene la vida,
Quelles sont les choses aient la vie,
ay zambita!
zambita ay!

Porque los pobres no tienen
Parce que les pauvres n'ont pas
adonde volver la voz,
où de nouveau la voix,
la vuelven hacia los cielos
le retour vers le ciel
buscando una confesión
à la recherche d'une confession
ya que su hermano no escucha
que son frère ne l'écoute pas
la voz de su corazón.
la voix de votre cœur.

Porque los pobres no tienen
Parce que les pauvres n'ont pas
en este mundo esperanzas,
d'espoir dans ce monde,
se amparan en la otra vida
se réfugier dans l'au-delà
como a una justa balanza,
comme un juste équilibre,
por eso las procesiones,
pourquoi les processions,
las velas, las alabanzas.
bougies, louanges.

De tiempos inmemoriales
Depuis des temps immémoriaux
que se ha inventado el infierno
jamais inventé l'enfer
para asustar a los pobres
pour effrayer les pauvres
con sus castigos eternos,
avec des peines éternelles,
y el pobre, que es inocente,
et les pauvres, il est innocent,
con su inocencia creyendo.
croyant que son innocence.

El cielo tiene las riendas,
Ciel tient les rênes,
la tierra y el capital,
terre et le capital,
y a los soldados del Papa
et les soldats du Pape
les llena bien el morral,
Sac à dos leur bien remplie,
y al que trabaja le meten
de travail et ils ont mis
la gloria como un bozal.
gloire comme une muselière.

Para seguir la mentira,
Pour suivre le mensonge,
lo llama su confesor,
appela son confesseur,
le dice que Dios no quiere
Dieu lui a dit de ne pas
ninguna revolución,
Pas de révolution,
ni pliegos ni sindicatos,
ou les spécifications ou les syndicats,
que ofende su corazón.
offenser son cœur.

lundi 25 juillet 2016

Les boites aussi ont besoin qu'on leur foute la paix


L'art du sourire sans peine

Voici une machine qu'il est très simple de construire. Il suffit de disposer de deux trombones et de deux élastiques. Associez-les comme l'indique cette photo


 Placer les élastiques derrière les oreilles, accrocher les crochets à chaque extrémité de la bouche. Et vous voilà soudain tout sourire.




Nous devons cette magnifique et si précieuse invention à Daniel Fouchereau ( docteur en Duhomard). Je le salue avec respect et affection.

Un prénom de fleur (1)




Run Run est parti pour le nord

Dans une voiture de l'oubli,
Avant l'aube,
D'une saison du temps,
Décidé à roder
Run Run est parti pour le nord,
Je ne sais pas quand il viendra.
Il viendra pour l'anniversaire
De notre solitude.

Au bout de quatre jours, lettre
Avec des paroles de chorale,
Il me dit que son voyage
Se prolonge encore et encore,
Il part d'Antofagasta
Sans donner signe,
Et raconte une aventure
Que je passe mon temps à épeler
Ah, pauvre de moi.

Au milieu d'une foule
Qu'il a dû affronter,
Un changement à cause
De dernier ouragan,
Sur un pont cassé
Près de Vallenar,
Avec une croix sur l'épaule
Run Run a dû traverser.

Run Run a continué son voyage
Il est arrivé au Tamarugal.
Assis sur une pierre
Il s'est mis à divaguer,
Que si cela, si l'autre,
Que jamais, que d'ailleurs,
Que la vie est un mensonge
Que la mort est la vérité
Ah, pauvre de moi.

Le truc c'est qu'il s'est mis
A transporter une sacoche,
Il en a sorti du papier et de l'encre,
Un souvenir, peut-être,
Sans peine ni joie,
Sans gloire ni pité,
Sans rage ni amertume,
Sans fiel ni liberté,

Vide comme le vide
Du monde terrestre
Run Run a envoyé sa lettre
Pour ne plus l'envoyer.
Run Run est parti pour le nord
Je suis restée au sud,
Au milieu, il y a un abîme
Sans musique ni lumière
Ah, pauvre de moi.

Le calendrier lâche
A cause des roues du train
Les chiffres de l'année
Sur le fil du rail.
Les outils tournent davantage,
Il y a davantage de nuages dans le mois,
Les rails sont plus longs,
L'après est plus aigre.

Run Run est parti pour le nord
Que peut-on y faire,
C'est la vie, alors,
Épines d’Israël,
Amour crucifié,
Couronne du dédain,
Les clous du martyre,
Le vinaigre et le fiel
Ah, pauvre de moi.

dimanche 24 juillet 2016

Nous en sommes !



Un lecteur nous écrit :

"Je lis dans une revue qu'un chien ne naît pas dominant, mais il le devient lorsqu'il dort dans la chambre, lorsqu'il prend son maître par le bras pour obtenir un gâteau dans la cuisine . Chez moi aussi il y a un être dominant : elle dort dans mon lit, elle me prend par la main pour me conduire vers l'aspirateur ou le fer à repasser. Que dois-je faire ?"



Réponse : Cher lecteur autant vous le dire tout de suite, c'est très mal parti. Si, de surcroît , cet être dominant vous impose la présence de sa mère chaque dimanche, tout est foutu. Essayez l'oubli sur une aire d'autoroute... mais ce n'est pas gagné d'avance.

mercredi 20 juillet 2016

Lui il est le bienvenu ici (2)


Bach picolait



On sait peu de choses de la vie quotidienne de Jean-Sébastien Bach. Mais on a retrouvé des factures de barriques, il aimait le vin ! C'est prouvé historiquement.
Ici l'artiste joue sur des verres en cristal. S'il a soif en cours d'exécution, il fait une fausse note : cela ne pardonne pas.
Il paraît - mais ce n'est pas confirmé - que si les verres sont remplis de Duhomard le timbre est plus moelleux. Et si c'est avec du vin de Nicolas Reau, l'auditeur approche le divin, ça c'est confirmé.

mardi 19 juillet 2016

Lui il est bienvenu ici (1)



Plus on boit d’alcool et plus on se trouve séduisant, souligne une étude menée par des chercheurs Grenoblois qui tiennent à préciser que cette meilleure perception de soi n’est pas due aux effets pharmacologiques de l’alcool, mais à un effet placebo. Intitulée«Beauty is in the eye of the beer holder» (la beauté est dans les yeux du buveur de bière),


Quand on picole on commence par voir trouble, ensuite on voit double, ce qui explique qu'on puisse se voir deux fois plus beau.
C'est la seule explication que j'ai !

Une semaine en belle compagnie : celle de Chicho Sanchez Ferlosio (3)



 Chicho Sánchez Ferlosio s’opposa à son père, l’écrivain phalangiste Rafael Sánchez Mazas proche de Franco, pour rejoindre l’opposition au régime de Franco. Chicho Sánchez Ferlosio fut un compositeur prolifique, toutefois sa discographie comprend un seul disque officiel, les autres étant gravés dans la clandestinité. Cette chanson appelle à la grève générale : En grève, compagnon / Ne vas pas travailler / Laisse les outils sur place / C’est l’heure de lutter. Contre le gouvernement de la faim / Nous allons soulever / Tous les travailleurs / Coude à coude pour le pain. Depuis le puits et la charrue / Depuis le tour et le métier à tisser / Les hommes du peuple partiront / En grève générale. Tous les peuples du monde / Vont nous donner la main / Pour rendre à l’Espagne / Sa liberté perdue.















lundi 18 juillet 2016

VU !


Deux précautions valent mieux qu'une !


A Saint-Jean-de-Thouars, Les anciens trous sont signalés. On  n'est jamais trop prudent !

Ou bien c'est de l'art concontemporain, alors pourquoi que c'est pas à Oiron ?

dimanche 17 juillet 2016

Que lire cet été ? La réponse est évidente


VU !



Pas encore à Oiron (4)





Dimanche 12 février, 14 h 19, je suis enfin parvenu à écrire Balthazar en pissant dans la neige ! C’est le 34 e essai en plusieurs jours, après avoir bu 114 litres de tisane d'ortie.

J’ai froid au pied mais je suis heureux ! L'art minimal et glacial a fait un nouveau pas dans la conception graphique organique et stylistique conceptuel.

Pourquoi que c'est pas à Oiron ?

mercredi 13 juillet 2016

Pas encore à Oiron (3)



Ici le message de l'artisssse est assez clair. L'argent tentateur et facile est posé sur une tapette à rat, elle-même placée sur des pavés. La morale est grossière : sous les pavés la plage et, par dessus, la société de consommation et ses leurres.

Une question : pourquoi que c'est pas à Oiron cette merveille ?

VU !


mardi 12 juillet 2016

Pas encore à Oiron (2)





Piero Manzoni, en 1961, a mis ses propres excréments dans 90 boîtes de conserve étiquetées et numérotées. Contenu net : 30 g. La valeur actuelle de chacune de ces boîtes est d'environ 30.500 €!  ( Source Wikipédia).

Moi, je rame à contre courant. Trois secondes après cette photo j'ai tiré la chasse d'eau, renvoyant le capitalisme à sa vraie place : dans les égouts.

Pourquoi que c'est pas à Oiron ?

VU !


Pas encore à Oiron (1)




Sur le sable de la plage, pas de révolution, seulement le lent mûrissement qui, s'il n'est pas interrompu, aboutira au pourrissement. Voilà bien ce que veut signifier "l'artisse" dans sa vision du monde moderne. Entre l'aboutissement et la décrépitude, il y a peu : seulement la surface d'une serviette qui symbolise le pouvoir de l'argent.

Géniââââââââl certes, mais pas encore à Oiron(creuset de l'art contemporain).

Oiron serait-il dépassé? has beeen ?

dimanche 10 juillet 2016

Oiron l'allée qui conduit ailleurs




La grande allée qui mène au château de Oiron est composée de morceaux de vies broyées. C'est Cyprien Gaillard, qui a répandu ce béton concassé. Un gravier contemporain produit après la démolition d'une tour d'habitation d'Issy-les-Moulineaux. On marche sur des éclats de ciment peint, des bouts de câbles électriques, tout un assemblage inerte et pourtant imprégné des souvenirs de ceux qui ont vécu là. Mémoires d'étreintes et de drames, de scènes de ménage et de réconciliations, témoins ordinaires de vies mornes, et laborieuses aussi. Quand on y pense, on peut être bouleversé. L'art contemporain, dans ses errements rogues, a rarement trouvé une manière aussi brutale et aussi vive de nous empoigner le coeur.

Voilà qui fait penser aux papiers imprimés des livres, au XVIIe et XVIIIe siècle. On peut y découvrir sur la page des morceaux de jupon! Jadis les chiffonniers alimentaient les papeteries, et la Bourgogne était réputée pour la qualité de ses haillons.

Sous la phrase, une fibre de cotillon.

C'est la même émotion qui surgit.

Celle des traces humbles et anonymes.

VU !


mardi 5 juillet 2016

VU !


Fou ou sage ?

Y a des fois on se demande !


On se donne un mal de chien pour planter des arbres.



Et puis il y a des arbres qui vont chercher des gouttières pour croître. Y a des fois on se demande ce que les arbres ont dans la tête, ou alors c'est pour se mettre à l'abri du bûcheron ? Et alors ce fou d'arbre devient un grand sage.

lundi 4 juillet 2016

Voilà où mène le foot




Vu dans un jardin Thouarsais, bleu, blanc, rouge en tricots de peau ! Non mais pourquoi ne pas se peindre la figure pendant qu'on y est ?






Ah , ça se fait déjà ?
Alors sur les cheveux ...









Ah , ça se fait déjà ?
Alors dans les yeux ...






Ah , ça se fait déjà ?
Alors sur un slip ...









Ah , ça se fait déjà ?
Des capotes alors, des capotes tricolores ...








Ah , ça se fait déjà ?






VU !


dimanche 3 juillet 2016

Pour commencer juillet avec un verre d'alcool


hortaugraf





La Nouvelle République dans sa rubrique "éducation" (rubrique de Thouars du 29 juin) on attend avec gourmandise la rubrique "orthographe".
On me signale qu'il fallait souligner "élèvent" et non "rencontrent", c'est vrai ... L'émotion sans doute.