lundi 31 décembre 2018

Bouuuunne année



Je souhaite aux grands, aux petits et même aux moyens, une belle année avec des beaux yeux et un joli sourire, avec un(e) patron(ne) compréhensif(ive), une famille attentive, quelques grèves pour se maintenir en forme, et des manifs pour se détendre les jambes ( venez aux manifs ! à Thouars en général on fait le tour de la place Lavault, ça permet de voir les commerces qui ferment).
Ah oui, de belles vendanges aussi.
Et puis deux bisous par jour, au moins.
Et puis la mise en place partout du "rienafouting" qui permet de passer à autre chose en finesse.
Et puis des siestes, pas mal de siestes.
Et puis de beaux rêves ( l'autre jour j'ai rêvé - c'est assez rare - que j'étais au XVIIIe siècle dans une troupe de saltimbanques, on rigolait bien).
Et puis il sera temps de se mettre au cerf-volant !







samedi 29 décembre 2018

La phrase romanesque

Objets inanimés, avez-vous donc une arme ?
(Balthazar Forcalqouier)


ET CEUX QUI COMPTENT


ENIVREZ-VOUS

Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

(Baudelaire)

"Amis, la neige attend la neige pour un travail simple et pur, à la limite de l'air et de la terre." ( René Char)


C'est aujourd'hui que c'est arrivé
Je guettais l'événement depuis le début de la traversée
La mer était belle avec une grosse houle de fond qui nous faisait rouler

Le ciel était couvert depuis le matin

Il était 4 heures de l'après-midi




J'étais en train de jouer aux dominos

Tout à coup je poussai un cri et courus sur le pont

C'est ça c'est ça

Le bleu d'oultremer

Le bleu perroquet du ciel

Atmosphère chaude

On ne sait pas comment cela s'est passé et comment

définir la chose
Mais tout monte d'un degré de tonalité
Le soir j'en avais la preuve par quatre
Le ciel était maintenant pur
Le soleil couchant comme une roue
La pleine lune comme une autre roue
Et les étoiles plus grandes plus grandes

Ce point se trouve entre
Madère à tribord et
Casablanca



à bâbord
Déjà


Blaise  Cendrars




Suis ta destinée,
Arrose les plantes,
Aime les roses.
Le reste est l’ombre
D’arbres étrangers.

La réalité
Est toujours plus ou moins
Que ce que nous voulons.
Nous seuls sommes toujours
Égaux à nous-mêmes.

Vivre seul est doux,
Vivre simplement,
Toujours, est noble et grand,
Sur les autels, en ex-voto
Pour les dieux, laisse la douleur.

Regarde la vie de loin.
Ne l’interroge jamais.
Elle ne peut rien
Te dire. La réponse
Est au-delà des dieux.

Mais sereinement
Imite l’Olympe
Au fond de ton coeur.
Les dieux sont dieux
Parce qu’ils ne se pensent pas.


 Fernando Pessoa

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.


Arthur Rimbaud

Si les photos ne sont plus


Si vous suivez le blog sur windows 10 avec Google chrome il se peut que les photos aient soudainement disparu sur "Sapristi Balthazar". C'est un truc qui vient d'arriver. Il y a un moyen de tout remettre en ordre : c'est AdBlock qui coince, ce logiciel qui vous épargne les pubs. Pour Sapristi Balthazar et seulement Sapristi il faut le désactiver, de toute façon il n'y a pas de pub sur Sapristi Balthazar.
Désactiver AdBlock sur Sapristi Balthazar mais pas sur vos autres sites préférés.
Aller donc sur Sapristi, cliquer sur Adblock et faites le passer du rouge au vert en le désactivant sur cette page. C'est tout

lundi 24 décembre 2018

Ségolène : le retour


On peut mourir sans savoir cela (8)


Saint-Jean l'évangéliste était appelé "l'aigle de Patmos" parce qu'il aurait écrit l'Apocalypse sur cette île. La légende dit qu'un aigle serait venu lui apporter l'une de ses plumes pour écrire ce texte mystérieux, ou bien que l'aigle aurait offert son corps et ses ailes pour lui servir de pupitre.  Le lutrin des églises a pris souvent cette représentation.
Dans le tétramorphe ( la représentation des évangélistes) Jean est l'aigle


Luc le taureau, Marc le lion, Matthieu l'homme.

dimanche 23 décembre 2018

Joyeux Noël


On peut mourir sans savoir cela (7)




Dans leur livre " la femme au XVIII e siècle " les frères Goncourt indiquent : "le couvent apparaît bien bien plutôt comme un asile que comme une prison (...) Le refuge presque obligé des femmes maltraitées par la petite vérole *qui défigurait alors le quart des femmes. La famille par toutes ses exhortations poussait vers l'ombre d'un couvent la jeune personne à laquelle arrivait ce malheur. "


*La variole ou petite vérole était une maladie infectieuse d'origine virale, très contagieuse et épidémique, due à un poxvirus. Le mot variole vient du latin varus, i (qui signifie « pustule ») et de varius, a, um (qui signifie « moucheté »). Rien à voir avec la vérole qui, elle, est une maladie vénérienne.

Buvons ! Noël approche !


samedi 22 décembre 2018

La phrase romanesque

J'ai une curieuse impression ce matin, comme du futur qui serait en retard.
(Balthazar Forcalquier)


vendredi 21 décembre 2018

L'aphorisme de la semaine

Je n'en suis pas sûr, mais il me semble que, dans le temps, j'ai été conseiller en doutes ...
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 19 décembre 2018

Pour le réveillon (encore)


Scaphandriers en chemise ( Recette de Balthazar)
Une recette assez simple qui enchantera vos convives et charmera vos invitées, surtout les plus mutines.

- Acheter chez votre poissonnier trois scaphandriers bien frais ( astuce : plus le scaphandrier lève le bras, plus il est frais).
- Surtout ne les épluchez pas ! C'est tout le secret de la recette.
- Plongez les dans une cocotte de vinaigre bouillant.
- Quand le casque tombe c'est cuit.
- Servir chaud et dites bien fort : " cela se mange avec les doigts !", rien de mieux pour détendre l'atmosphère.
- Servir avec une grande carafe d'eau de mer.




mardi 18 décembre 2018

Pour le réveillon ( suite)



Steak d'Alien à la R2D2 ( par Balthazar)

- Prendre un alien de 3 à 5 ans.
-Prélever les deux tentacules au sommet du crâne et les faire revenir à la poêle dans une huile de vidange millésimée ( si possible celle d'un vaisseau ayant fait le voyage sur Jupiter à cause de son délicieux goût de gaz rare).
- Flamber le tout au kérosène.
- Servir tiède avec un grand verre de Zarbith bleu ( si possible du 2178,  ou 2254 ).

lundi 17 décembre 2018

Pour le réveillon




Mammouth à l'étouffée ( une recette rare de Balthazar)
- Plonger un mammouth dans une bassine qu'on aura préalablement taillée dans un bloc de granit.
- Recouvrir d'eau de mer.
- Ajouter 1.200 kg de truffes et autant de prunelles.
- Placer un couvercle de pierre, sceller à la glaise du Bocage.
- Placer le tout au milieu d'une forêt de sapins, et mettre le feu à la pinède.
- Laisser brûler trois semaines.
- Laisser refroidir quinze jours.
- Servir avec un bon jus de figue fermenté.




dimanche 16 décembre 2018

Thouars la ville révolutionnaire


STOP à L'INTERDIT !

Le livre au cachet vert

 " On ne commande à la nature qu'en lui obéissant"  


Dans un roman des frères Goncourt ("Charles Demailly") on parle d'un vin au "cachet vert" ; le cachet étant la cire sur le bouchon. Le vert étant réservé aux vins de qualité.

Sylvie Augereau vient de publier un livre sur le vin. 
-"Ah bon ? encore un livre sur le vin ???" me dit-on. 
-" Ah oui ! et cela change tout ! c'est un livre au cachet vert".

Elle raconte avec finesse, humour et amour ce labeur insensé qu'est celui du vigneron. Le vigneron qui regarde son vin comme un "enfant terrible", un sale gosse capable de prouesses et de trahisons. Le choix de Sylvie c'est le bio, le naturel, la biodynamie. Elle dit combien cela coûte d'efforts (toujours) et de joies (parfois).   
Rien de pontifiant ici, aucune poudre (aux yeux) : des photos magnifiques et des citations de vignerons en pagaille :
"La biodynamie, c'est l'humilité, il faut partager les expériences et les ratages ... je sais que c'est difficile de  croire que 4 grammes de roche pulvérisés sur un hectare aient un effet... Eh ben ça marche !" (Guy Bossard - Muscadet)

Sylvie Augereau arpente les parcelles peuplées de mémés, de jeunes filles, de punks à chien, de tatoués ( "preuve que les marginaux ne sont pas fainéants"). Elle accompagne ceux qui labourent avec des bourrins, on pourrait croire que c'est du folklore à bobos ... allez donc lire ce qu'elle en dit. Et tout est de la même eau : "faites pipi dans des vignes désherbées chimiquement : on en a plein les pompes. Dans un sol bio, chaussures nickel". 

Elle traduit avec talent ce charme fou que dégagent ceux qui ont choisi le chemin rude. Ceux que les banques ne soutiennent pas, ceux qui ont peur du gel, de la grêle, de la sécheresse, de la pluie, du mildiou, du l’oïdium.
" Ma première année d'installation" raconte Catherine Bernard (Languedoc) " alors que j'épandais du fumier avec un voisin et que je m'extasiais ; celui-ci m'a cloué le bec : "on verra si vous êtes là dans dix ans". 
Pourquoi font-ils ce métier de fou ces vignerons sur de minces hectares ? Parce que c'est plus fort qu'eux " heureusement qu'au départ on n'imagine pas ça si dur" ( Patrick Rols- Aveyron).

On découvre cela avec Sylvie et puis tous ces éléments qui font de la vigne et du vin quelque chose de singulier. Personnellement je n'avais jamais pensé à cela par exemple : " Si l'on n'avait pas eu l'arrivée des Espagnols* en 1936 pour piocher le périlleux vignoble de Banyuls, il aurait probablement été abandonné".

Le vin est encore aujourd'hui une aventure humaine à mener si l'on refuse les machines folles et les poudres dont les emballages sont estampillés d'une tête de mort. C'est peut-être le message de ce très beau livre.
Un livre essentiel pour tous ceux qui veulent connaître les coulisses des chais.

Editions Tana ( 29,95 €), couverture cartonné, photos pleines pages signées Louis-Laurent Gradadam, illustrations  de jules Maillard et Michel Tolmer.
* Ils fuyaient Franco




DINGUE


vendredi 14 décembre 2018

mercredi 12 décembre 2018

On ne pouvait que l'aimer

Dessin : Louie Travis

Comment dire ? Elle était si lumineuse, si charmante, si drôle qu'on ne pouvait que l'aimer. Toutes ses idées étaient des fleurs. Chaque parole était une sorte de pétale qui se détachait et venait se poser sur vos yeux.
Elle vieillit finalement. Et la fleur se flétrie.  
Rares furent ceux qui l'aimèrent encore, accrochés qu'ils étaient à sa racine (fatiguée). Ils n'eurent rien de plus. Seulement des souvenirs fanés.
Voilà, c'est tout.

mardi 11 décembre 2018

On peut vivre sans savoir cela (6)

Petits comptes.
Les peuples comptent, mesurent, escomptent, thésaurisent, amassent ... En base dix, en base vingt ...
Seuls les Mundurukùs et les Pirahàs d'Amazonie se moquent de cela.
Ils comptent ainsi : UN, DEUX ... BEAUCOUP




lundi 10 décembre 2018

Le futur est toujours cruel


A travers la fenêtre il observait sa jolie voisine. Elle recevait des hommes. Il était jaloux parce qu'il l'aimait sans rien dire. Il photographiait. Il n'était pas méchant, juste jaloux. Un beau jour le galant visiteur fut le ministre de la culture. 
Il était jaloux.
Il posta la photo sur internet en programmant l'envoi. 
Il était furieux mais il savait que le lendemain il pardonnerait, alors il annulerait l'envoi.
Le soir il alla noyer sa fureur dans un bar nocturne. Au retour il percuta un mur et mourut sur le coup.
La photo arriva sur les écrans. Le ministre ( père de trois enfants) se suicida... elle aussi (par solidarité).
Quand on est jaloux, on peut boire, mais il ne faut pas faire confiance au futur.
Voilà c'est tout.


dimanche 9 décembre 2018

Prendre son service au paradis

Quand on arrive au paradis, on est accueilli par une ovation et du Champagne : " SALUT CAMARADE, BIENVENUE, TU N'AURAS PLUS ICI DE TRACAS ". Du Champagne, mais si vous aimez "l'Enfant Terrible" ou "Victoire" de Nicolas Reau on vous en servira, c'est le paradis quand même.
Au bout de plusieurs jours on vous appellera dans la sono du paradis. Ce sera votre tour d'assurer l'ovation pour un nouveau venu.
Ce n'est pas du travail, mais chacun assure sa permanence joyeuse.
Chut ... C'est un secret.
Voilà c'est tout
dessin : Al Margens

Soudain !

Dessin : Al Margens


On croit des choses. C'est bien naturel, cela fait du bien, cela réconforte. On a du mal à croire que Rimbaud était devenu un petit bourgeois (lui qui avait allumé toutes les mèches pour éclairer le monde).
On a peur de la vérité alors on ment. C'est beau aussi le mensonge et cela ne porte pas à conséquences.
Un jour, soudain, dans ce monde si paisible, le mensonge devint réalité. Sans prévenir.
Elle qui disait à son mari : "je suis fidèle", elle le devint... toutes les aventures passées : - à son  corps défendant -  finies.
Lui qui promettait : " je m'en occuperai demain", se mit - à son  corps défendant - à l'ouvrage.
Le monde était devenu vrai, et insupportable. Et l'on s'égorgea à qui mieux mieux.
Voilà c'est tout.

samedi 8 décembre 2018

La phrase romanesque

Enfin de compte j'aurai dormi la moitié de ma vie, avec un peu d'effort j'aurais pu faire mieux.

(Balthazar Forcalquier)



vendredi 7 décembre 2018

mardi 4 décembre 2018

Chaman suite

La phrase romanesque de dimanche dernier disait
Cocasse : un vieux chaman me disait il y a peu  " un chasseur est toujours réincarné en gibier.
Un ami artiste me répond " ah ce compte là je me réincarnerai en statue et toi Balthazar ? "
"moi ? moi je deviendrai la lettre "R" c'est ma préférée"

lundi 3 décembre 2018

On peut mourir sans savoir cela (5)

L'invention de l'agriculture vers moins 8.000 serait une oeuvre féminine
Les femmes qui avaient pour tâche de ramasser les plantes comestibles inventèrent une autre manière de se fournir : en plantant et en cultivant.
Merci mesdames


dimanche 2 décembre 2018

Le père Noël est gâteux

Dessin : Louie Travis


Pour Noël Duk-Duk avait demandé un glouk-glouk, mais le père Noël se trompa et déposa dans sa pouf-pouf une petite fille blonde. Au réveil Du-Duk courut vite, vite et découvrit la gamine dans sa pouf-pouf ! Il pleura longtemps et la fillette aussi, elle avait demandé un nounours et elle avait un horrible Duk-Duk ! Le père Noël est bon pour la retraite.
Voilà c'est tout !


samedi 1 décembre 2018

La phrase romanesque

Cocasse : un vieux chaman me disait il y a peu  " un chasseur est toujours réincarné en gibier "
( Balthazar Forcalquier)


mercredi 28 novembre 2018

Loin des yeux ...


Dans le dernier bulletin du conseil général consacré à l'aide aux familles on croise cet encadré : Thouars, Melle et Saint-Maixent sont logés à la même et pauvre enseigne. Sauf que Melle et St-Maixent sont plus proches de Niort ( ( 25 et 30 km), Thouars est à 80 km... Merci le conseil général ! C'est qui déjà nos élus du conseil général ?
Pour vivre heureux vivons cachés ! On est bien planqué !

lundi 26 novembre 2018

Pour ne rien écrire

Ecrire est une pratique singulière. "C'est une mauvaise habitude" disait Blaise (Cendrars). Il avait raison. C'est même un vice dont on ne se débarrasse jamais. Seul l'extrême pratique permet d'échapper à sa vulgarité ( Julien Gracq le savait). On peut faire un tableau blanc,  

on peut même enregistrer des sons, 





on peut ne pas sculpter ...


Mais ne pas écrire?
Voilà ce que se disait Ulrik Vlim en touillant son encre dans son encrier

Ulrik Vlim : dessin de Louie Travis
Le mélange des voyelles et des consonnes ne suffit pas. Dans le creuset extrême, les mots ont un sens parfois funeste. "Ecrire est la dernière des choses à faire" se disait Ulrik Vlim en écoutant Bach. Il se jeta donc par la fenêtre alors que sa sono balançait sans pudeur les "variations de Goldberg" par le quatuor Ardéo.
 


Manque de chance Ulrik habitait au rez-de-chaussée. Il s'en tira avec une entorse, il reprit une semaine plus tard son travail : conducteur de bus. Qui, jamais, su, que sous sa casquette, il composait, sans cesse, des alexandrins entre deux compostages ?
Pas même vous !


vendredi 23 novembre 2018

L'aphorisme de la semaine

Ai-je bien raison de me lancer dans cette vaste entreprise : écrire le dictionnaire du doute ?
(Balthazar Forcalquier)

mardi 20 novembre 2018

La banque : ça pue !

"Contre les banques 1971, France (“La Guérilla pour tous”). Une récente affaire (cambriolage en douceur de la banque Rothschild) nous a rappelé que personne d’autre que son titulaire (même un flic) n’a le droit d’ouvrir un coffre en banque. Louez-en donc un sous un faux nom et mettez-y un reste de poisson. Laissez fermenter le tout. L’odeur qui s’en dégage petit à petit oblige normalement la banque à fermer ses portes. A la place du poisson on peut mettre du fromage ou encore une bombe à retardement : il y a différentes façons de faire sauter une banque."


lundi 19 novembre 2018

Commencez par un, soyez comme nous


On compte de Un à Treize en posant la question: Qui sait ce que un veut dire Un? puis deux, trois etc… Un,  c’est notre Dieu, Deux, les Deux tables de la loi, Trois,  les Patriarches, Quatre, les Matriarches,  Cinq, les Livres de la Torah, Six, les Ordres de la Mishnah,  Sept, les Jours de la semaine etc…

Faites le 2 / 1

Vous, qui tenez sur les seuils, entrez
Et prenez avec nous le café arabe.
Vous pourriez vous sentir des humains, comme nous.
Vous, qui tenez sur les seuils,
Sortez de nos matins
Et nous serons rassurés d'être comme vous,
Des humains!








Un cadeau qui fera plaisir

Vous n'avez pas d'idée pour le cadeau de Noël * de mémé, de tonton, du neveu boutonneux ? Voici la solution :


* Pour toute commande supérieure à 12.000 exemplaires un dessin original vous sera offert.

samedi 17 novembre 2018

vendredi 16 novembre 2018

L'aphorisme de la semaine

Dépenser des sous, c'est facile, mais tout le monde ne peut pas le faire.
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 14 novembre 2018

On peut mourir sans savoir cela (3)

Adam, en hébreu signifie "l'homme tiré du sol" qui vient de Adamah : "terre rouge".

Nous voilà bien !

mardi 13 novembre 2018

On peut mourir sans savoir cela (2)

L'un des premiers anarchistes connus : Rabelais qui imagina l'abbaye de Thélème :
"toute leur vie était employée non par lois, statuts ou règles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. Se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait ; nul ne les éveillaient, nul ne les parforçait ni à boire, ni à manger, ni à faire autre chose quelconque (...) Et leur règle n'était que cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS."


lundi 12 novembre 2018

Jaune ? j'aime mieux le noir

C'est une bien curieuse couleur choisie par les initiateurs du mouvement du 17 novembre ( ils étaient rares dans les rues pour défendre les retraites, le pouvoir d'achat, les chômeurs, les acquis sociaux ... mais il n'est jamais trop tard) : la couleur jaune

Le jaune est mal vu dans les mouvements sociaux et syndicaux. Le "jaune" c'est le briseur de grève .
Dico : ♦ Syndicats jaunes. [P. oppos. aux syndicats rouges liés aux thèses socialistes de la lutte des classes] Syndicats qui arboraient pour insigne un gland jaune et un genêt et défendaient un type d'action fondé sur la collaboration avec la classe dirigeante (cf. Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 88). Auj. [Pour les syndicats grévistes] Syndicat opposé à une grève, à une action revendicative.



Moi j'aime mieux le noir






dimanche 11 novembre 2018

La phrase romanesque

Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !

Quand la banquise va fondre et que tous les excréments décongelés des esquimaux depuis des millénaires vont arriver sur nos côtes ... ça ne va pas sentir l'iode ! Et l'excrément de phoque ! j'en parle même pas !
(Balthazar Forcalquier)



Naufragé sous la canopée


La chaleur était étouffante sous la  canopée. D'énormes fourmis traçaient des routes d'un rouge vif. Les rares chenilles toxiques dévoraient les rares fruits comestibles. De toute façon cette juteuse nourriture était inaccessible, haut perchée dans les ramures. (Depuis plusieurs jours il errait sous cette énorme végétation, son bateau dans la tempête avait coulé, il s'était accroché à un sabord, et s'était échoué aux rives de la forêt) . Il crevait de faim. Même les papillons étaient inaccessibles, de toute façon un papillon, même exotique n'apaise pas une fringale. Il titubait. Il titubait et tomba dans un trou. Au fond : une malle pourrie, et, dedans, une  vieille bible en vieux cuir et vieux papier. Il dévora l'ancien testament ( et avec gourmandise le cantique des cantiques )



Puis les quatre évangiles.
Il était repu et heureux.
Mais il entama les épîtres de Saint-Paul. Il vomit. IL VOMIT !
Saint-Paul est une sorte de poison. Mais il ne le savait pas. 
Voilà c'est tout !
"Le pauvre n'est pas celui qui a peu, c'est celui qui n'a pas assez" (Sénèque)



On ne perd pas son temps

Il pleut, alors regardez :


mercredi 7 novembre 2018

mardi 6 novembre 2018

Un beau succès quand même !




Clothilde et Guelda étaient nées siamoises.Elles firent une belle carrière au cirque dans un numéro de prestidigitation, l'une disparaissait, l'autre apparaissait. Le succès fut immense au pays des hommes sans yeux.


Dessins : Louie Travis


Toutes deux épousèrent Luc et Lucien qui n'avaient qu'un seul cou et qui étaient représentants en cravate à pois ; ils firent fortune au pays des hommes en cravate à rayures.



 Le(s) couple(s) furent heureux et leur amour fut couronné de bonheur par l'arrivée du petit Kevin. Kevin devint mannequin de mode chez les hommes laids, mais il aurait pu devenir président de la république si les gens était moins bêtes.
Voilà c'est tout  !